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Justin Adriko

Au dernier verset de l’extrait de l’évangile de ce jour, l’évangéliste prend soin d’éclairer son lecteur sur le sens de la réaction de Jésus après le triple aveu de l’amour de l’apôtre Pierre par rapport à lui. « Il indiquait par-là, dit-il, le genre de mort par lequel Pierre devait glorifier Dieu ». 

Glorifier Dieu par la mort peut paraître paradoxal. Ceci me rappelle la réaction de Jésus devant l’annonce de la maladie de son ami Lazare : « Cette maladie n’est pas mortelle ; elle est pour la gloire de Dieu… » (Jn 11, 4).  

L’expérience de la foi bute souvent à des situations difficiles où notre fidélité est mise à dure épreuve. Et c’est souvent dans les méandres de ces noirceurs existentielles qu’il faut retrouver les signes de la présence divine.