Après une chute importante qui m’a handicapée pour un long moment, j’ai reçu une carte illustrée d’une photo de toutes jeunes pousses sur les branches d’un arbre fruitier. Ce symbole de la vie merveilleuse de la création, m’a véritablement emplie de douceur et même de bonheur.
Ce 5è jeudi de Pâques, la Parole du matin adressée par Paul aux Colossiens, les exhorte à rester enracinés, édifiés dans le Christ Jésus. Et nous voila reporté à la vigne du Seigneur qui nous nourrit de sa Vie et nous fait grandir en sagesse et en joie si nous y restons solidement attachés.
L’image de la Vie en Christ, vigne nourricière, ne nous est compréhensible que parce que nous-mêmes, en notre corps, vivons au sein d’une création qui nous donne vie et nourriture. De ce point de vue, on se rend compte en lisant l’Ancien et le Nouveau Testament, que La Bible n’a pas attendu les écologistes modernes pour nous montrer à quel point cette création est belle, foisonnante, nourrissante pour le corps, l’âme et l’esprit. Depuis le jardin d’Eden perdu, en passant par les lys des champs et le cep de la vigne, Dieu créateur nous a fait naître au milieu d’une merveille fragile dont nous devons prendre soin si nous voulons pouvoir y vivre.
En sa notion d’écologie intégrale, le pape François nous rappelle combien nous ne pouvons dominer ni la nature ni nos frères et sœurs humains, au risque de tout saccager, comme il nous apparait aujourd’hui. Si nous voulons continuer à vivre en cette création, il nous est rappelé que nous ne pouvons ni posséder, ni détruire notre terre y compris au moyen d’une économie prédatrice. Notre propre bonheur dépend entièrement de l’épanouissement global de toute vie elle-même créée par le Dieu Vivant.
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Crédit photo : © Unsplash – CC0 – Ilyuza Mingazova