Marie-Pascale Crevecoeur
Jeudi de la quatrième semaine de Pâques
Le salut de tous
Actes, 13,44-52; 14,1-7
Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur.Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.
C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région. Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire. Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium, tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.
À Iconium, la même chose se produisit : Paul et Barnabé entrèrent dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle façon qu’un grand nombre de Juifs et de Grecs devinrent croyants. Mais ceux des Juifs qui avaient refusé de croire se mirent à exciter les païens et à les monter contre les frères. Paul et Barnabé séjournèrent là un certain temps. Ils mettaient leur assurance dans le Seigneur : celui-ci rendait témoignage à l’annonce de la parole de sa grâce, et il leur donnait d’accomplir par leurs mains des signes et des prodiges. La population de la ville se trouva divisée : les uns étaient pour les Juifs, les autres pour les Apôtres. Il y eut un mouvement chez les non-Juifs et chez les Juifs, avec leurs chefs, pour recourir à la violence et lapider Paul et Barnabé. Lorsque ceux-ci s’en aperçurent, ils se réfugièrent en Lycaonie dans les cités de Lystres et de Derbé et dans leurs territoires environnants. Là encore, ils annonçaient la Bonne Nouvelle.