Michel Van Aerde
Vendredi de la cinquième semaine de Pâques
Paul et les philosophes
Actes 18,1-11
Après cela, Paul s’éloigna d’Athènes et se rendit à Corinthe. Il y trouva un Juif nommé Aquilas, originaire de la province du Pont, récemment arrivé d’Italie, ainsi que sa femme Priscille ; l’empereur Claude, en effet, avait pris la décision d’éloigner de Rome tous les Juifs. Paul entra en relation avec eux ; comme ils avaient le même métier, il demeurait chez eux et y travaillait, car ils étaient, de leur métier, fabricants de tentes. Chaque sabbat, Paul discutait à la synagogue et s’efforçait de convaincre aussi bien les Juifs que les Grecs.
Quand Silas et Timothée furent arrivés de Macédoine, Paul se consacra entièrement à la Parole, attestant aux Juifs que le Christ, c’est Jésus. Devant leur opposition et leurs injures, Paul secoua ses vêtements et leur dit : « Que votre sang soit sur votre tête ! Moi, je n’ai rien à me reprocher. Désormais, j’irai vers les païens. » Quittant la synagogue, il alla chez un certain Titius Justus, qui adorait le Dieu unique ; sa maison était tout à côté de la synagogue. Or Crispus, chef de synagogue, crut au Seigneur, avec toute sa maison. Beaucoup de Corinthiens, apprenant cela, devenaient croyants et se faisaient baptiser. Une nuit, le Seigneur dit à Paul dans une vision : « Sois sans crainte : parle, ne garde pas le silence. Je suis avec toi, et personne ne s’en prendra à toi pour te maltraiter, car dans cette ville j’ai pour moi un peuple nombreux. » Paul y séjourna un an et demi et il leur enseignait la parole de Dieu.